Le vendredi 9 février, le P200 ne va accueillir non pas un, mais deux concerts ! Goulven Hamel et Laetitia Shériff vous promettent une soirée inoubliable 🤩
ℹ️ Goulven Hamel, déjà passé aux Tombées de la Nuit avec Santa Cruz et Rockoko, revient sur le devant de la scène avec son projet solo, Halven. Connu principalement en tant que guitariste talentueux, il se lance dans l’aventure de singer-songwriter avec son premier album, “Country Code”. Inspiré par la musique country et la culture folk nord-américaine, il crée douze chansons originales lors du deuxième confinement en avril 2021. Armé de sa guitare, mandoline, basse, banjo, piano, et sa voix, il enregistre sur son huit pistes, auxquels s’ajoutent batterie et trompettes.
Il élabore un album qui évoque les influences de Hank Williams, Gram Parsons, Bob Dylan, Tom Petty, Lennon et McCartney. Bien que s’inscrivant davantage dans le registre du folk-rock que dans la tradition stricte de la country, l’album tire son nom, “Country Code”, de l’indicatif téléphonique des appels longue distance. Avec des licks de guitare, des trouvailles harmoniques et un songwriting persistant, “Country Code” se démarque comme un album solaire et lumineux, offrant des chansons qui semblent avoir existé depuis toujours, portées par une voix douce et élégante.
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ℹ️ Laetitia Shériff, des guitares en open, décharnées, voire à l’os, qui évoquent parfois les moments épileptiques d’un Neil Young, une batterie sobre et précise, d’une classe presque janséniste, pour des titres rêches, pleins d’échardes et de rage. Et puis, soudain, la clairière s’éclaircit et tout est plein de lumière : des arrangements en formes d’arabesques nous plongent dans la rêverie, voire dans la féerie, et évoquent les tapisseries fines de Broadcast. Car le monde de Laetitia Shériff est peuplé de multiples références, comme Oh Sees, Sunn O))), Jason Loewenstein de Sebadoh, David Bowie, autant de totems personnels, qu’elle partage sûrement avec Kurt Vile ou Courtney Barnett… Sur ces 10 titres pop plane aussi l’ombre de grands oiseaux motoriques comme Can ou Beak, ou tombent des pluies cinglantes à la Shellac ou Tropical Fuck Storm. On pense souvent à Shannon Wright pour cet équilibre yogique entre électricité et méditation, décidément au centre de tout.
Le quatrième album de Laetitia Shériff s’intitule Stillness, et il prend la forme d’un miroir. Il a fallu du temps pour polir ce disque-là : poser son fardeau, se reposer, reprendre son souffle, avant d’assembler les chansons comme on construit un feu. Stillness est tour à tour apaisé et rageur, méditatif et envoûtant, ou férocement électrique. A l’image de Laetitia, figure remarquable d’une certaine scène pop rock où elle brille par sa longévité et sa constance, la sincérité de sa démarche, et une recherche toujours renouvelée.
⏰ 20h (ouverture porte 19h30)
🎟️ Tarifs 8€ (lien de la billetterie : https://urlz.fr/pphl), gratuit -10 ans
📣 Organisé par L’Autre Lieu
ℹ️ https://fb.me/e/7APdiOHRI