GUEULE – JUGLAIR
Dicklove commence par un souvenir. Celui de la petite Juglair, qui, dans la cour d’école, passait soit pour la folle, soit pour le garçon manqué. Aucune nuance donc dans cette étiquette naïvement collée par des enfants sur leur pair. Contrairement à la manière dont Juglair aujourd’hui fait rejaillir ce souvenir, dont elle s’interroge sur la différence homme / femme, et aborde cette question du genre. En vraie bête de scène, passant du mât chinois à la barre de pole dance, Juglair nous embarque dans un “show à la fois intimiste et grandiloquent ” ! Tout y passe : jeu, chant, acrobatie. Loin de distiller une parole moralisatrice, Dicklove fait bouger notre regard et s’affirme comme une ode à la liberté, celle d’être ce que l’on désire être.